Se mettre dans de bonnes conditions pour faire les devoirs
Les devoirs ne sont pas toujours une partie de plaisir pour l’enfant, et non plus pour les parents. Ils représentent une contrainte car l’enfant ne comprend pas encore qu’ils sont nécessaires pour bien réussir.
Après sa journée d’école, qu’il soit studieux ou pas, il préfèrera jouer ou se reposer que de s’installer à son bureau pour se remettre au travail. Alors on l’aide à s’organiser pour qu’il fasse ses devoirs au mieux et au plus vite.
On se prépare
L’environnement
On s’installe de préférence dans une pièce :
– à un bureau, ou une table,
– sur une chaise à bonne hauteur pour l’enfant,
– au calme (sans bruit de télévision, de musique, de petit frère ou petite sœur à proximité, de gens qui parlent,…),
– bien rangée (si possible),
– bien éclairée (pour y voir plus clair !),
Le matériel scolaire
On s’arrange pour avoir tout sous la main quand on attaque les devoirs. Si le maitre ou la maitresse a donné de la géométrie à faire, mieux vaut avoir sa règle, son équerre et son compas avec un bon crayon. Se relever toutes les 5 minutes perturberait sa concentration et ferait perdre du temps à l’enfant.
Pourquoi ne pas avoir à proximité une petite étagère ou une boîte où mettre les cahiers, les livres et les trousses par exemple. Cela favorise le confort et l’organisation de l’enfant.
On attaque les devoirs
On planifie les tâches
Dans l’agenda, le travail à faire est sûrement détaillé. Ça donne le plan de travail. Une chose après l’autre.
On fait bien une chose à la fois : on commence, on se concentre, on fait le travail, on se relit et on passe à une autre chose.
On ne commence pas un exercice de conjugaison pour réviser sa géographie en même temps. Ça oblige à se reconcentrer ensuite et c’est une perte de temps et d’énergie.
On évite le stress
On parle avec lui, on s’intéresse au sujet et on lui pose des questions pour qu’il nous explique et reformule.
Même si parfois c’est légitime de s’emporter un peu après le stress de sa propre journée, on essaie de rester calme car le stress entraine le stress. On ne lui met pas la pression, même si le dîner est prêt et qu’il n’a pas tout fini.
Et surtout on ne fait pas à sa place pour l’aider ou aller plus vite. Autant ne rien faire, c’est l’enfant qui est évalué par son professeur, pas vous !
Apprendre les leçons
L’enfant a des devoirs écrits à faire. Et souvent, il a tendance à penser qu’une fois qu’il les a faits, il a terminé. Mais il y a aussi des leçons à apprendre et à revoir. Et c’est une méthodologie, une habitude et une discipline à prendre.
Proposez-lui de lire sa leçon d’histoire par exemple quelques minutes le soir avant de dormir. Comme ça, le jour où l’évaluation sera planifiée, la leçon sera bien plus facile à réviser.
On trouve des solutions si c’est trop compliqué
Travailler sans travailler
A la maison, on peut faire des mathématiques sans même s’en apercevoir, avec une recette de cuisine par exemple. Ou à table quand on a des invités, on compte le nombre de personnes ou on peut lui faire écrire le menu ou la liste de courses. Soyez inventifs, votre enfant peut vous surprendre !
Inviter un camarade
Pourquoi ne pas inviter un camarade de classe après l’école ou un mercredi pour que les enfants fassent les devoirs ensemble ? Parfois, lorsqu’ils s’expliquent et reformulent avec leurs mots, cela permet une meilleure compréhension. Ça vaut le coup d’essayer…
Du matériel pédagogique
On peut également se procurer du matériel pédagogique pour que l’enfant puisse manipuler pour bien comprendre certaines notions. Par exemple, on lui achète une montre qu’il sera fier de montrer à ses copains et ses copines. Et on lui demande l’heure régulièrement, ou dans combien de temps on mange, ou encore combien de temps avant d’aller à l’école,…
On peut aussi consulter le maitre ou la maitresse pour avoir des conseils. Par exemple, avec des bâtonnets de comptage ou des petites allumettes, on peut bien apprendre les unités, les dizaines et les centaines. Avec des cercles de fractions, on comprend bien la notion. Avec des dés de conjugaison, on joue à faire des phrases à tous les temps avec son enfant et il révise sa conjugaison sans même s’en rendre compte.
Soutien scolaire
Il est également possible de faire appel à du soutien scolaire. Que ce soit en petits groupes ou en individuel, une personne extérieure revoit les apprentissages de l’école avec votre enfant.
Sinon, pourquoi ne pas acheter des livres de révision, ou une box scolaire pour que votre enfant révise autrement ses notions ?
On peut tout imaginer, tout dépend de la personnalité de votre enfant et vous le connaissez mieux que personne donc c’est vous qui trouverez la meilleure solution pour lui et pour vous.
On apprend à notre enfant à bien s’organiser, il gagnera en autonomie. Et il ne faut pas l’écœurer ou le décourager, il en a encore pour plusieurs années et autant lui donner toutes les clés pour qu’il soit fier de lui.
SchoolBox, c’est quoi ?
L’enfant découvre dans sa SchoolBox des fiches scolaires (reprenant les notions fondamentales vues à l’école), du matériel pédagogique, un cadeau et des histoires ou idées culturelles et artistiques.
Un coffret tous les mois
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